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Messages : 1444 Date d'inscription : 02/03/2017 Age : 79 Localisation : Pays de Loire
| Sujet: 07 MAI 2021 PREMIER JOUR DU RELAIS DE LA FLAMME OLYMPIQUE DE TOKYO A NAGASAKI Dim 9 Mai - 23:38 | |
| 1er Jour du Relais de la Flamme Olympique de Tokyo 2020 à Nagasaki.
L'étape de Nagasaki du Relais de la Flamme Olympique de Tokyo 2020, programmée le 7 mai, s'est élancée de Minamishimabara et a traversé 8 sections.
Minamishimabara
https://olympics.com/fr/video/day-1-of-the-tokyo-2020-olympic-torch-relay-in-nagasaki
Bienvenue à Minamishimabara
Bienvenue pour cette première journée du relais de la flamme dans la préfecture de Nagasaki. La flamme débutera son trajet dans la ville de Minamishimabara, où en 1637, un groupe de paysans nommé la Rébellion de Shimabara a engendré le plus gros conflit civil de la période Edo. De là, la flamme olympique continuera son chemin vers les villes de Shimabara, Unzen, Ici, Shinkamigoto, Isahaya et Omura avant de terminer la journée à Nagasaki.
Une actrice de Nagasaki revient chez elle pour porter la flamme :
L’une des porteuses de la flamme de la journée sera NAKA Riisa, une actrice qui a présenté l’événement « Expérience Sports Paralympiques », marquant les 500 jours avant le début des Jeux Paralympiques de Tokyo 2020. Naka ressent une grande connexion entre le sport et la performance d’acteur, tous deux ayant le pouvoir de changer la vie des gens.
Elle a confié à Tokyo 2020 sa motivation pour devenir porteuse de la flamme olympique : « Je veux courir avec sérieux et exprimer ma joie et ma gratitude d’avoir été choisie pour représenter Nagasaki. »
NAKA RIISA
Mettre en valeur le savoir faire des sōmen de Shimabara :
HAYASHIDA Motohiro a l’habitude de courir des relais. Il est l’ancien président des Sōmen no Kai, un groupe de coureurs de la fabrique de nouilles Sōmen de Shimabara dans la ville de Minamishabara (préfecture de Nagasaki). Tous les ans, lors du jour des sōmen le 7 juillet, le groupe de coureurs d’Hayashida organise un relais entre Minamishabara et le siège du Gouvernement préfectoral de Nagasaki, pour distribuer des sōmen gratuitement aux résidents locaux.
Si ce relais aura lieu dans deux mois, Hayashida court aujourd’hui le relais de la flamme olympique pour mettre en valeur la tradition des sōmen à Nagasaki. Saviez-vous que ces nouilles façonnées à la main sont fabriquées à partir de farine de haute qualité, mélangées avec de l’eau provenant des montagnes Unzendake et du sel de l’île de Tsushima, l’une des plus grandes îles de Nagasaki ? Elles ne sont pas seulement délicieuses, elles font aussi appel à un savoir faire impressionnant.
Pour rappel, le beach volley est l’un des sports les plus populaires des Jeux Olympiques et sera une fois de plus au programme des JO de Tokyo 2020 en 2021.
Promouvoir le beach volley à Nagasaki ;
Notre prochain porteur de la flamme, KAIJIMA Taisuke, est connu pour organiser le Yui-no hama, un tournoi de beach volley dans la ville de Isahaya (préfecture de Nagasaki), où participent plus de 400 personnes et 64 équipes. Grâce au travail de Kaijima, le sport a non seulement gagné en popularité dans la région, mais c’est aussi à Nagasaki qu’est maintenant organisée la compétition nationale de beach volley !
Tout en continuant la promotion de cette discipline à Nagasaki, Kaijima dédie sa course du jour à sa famille et aux personnes de Nagasaki pour envoyer un message de paix.
«Les Jeux Olympiques sont un symbole de paix.»
La deuxième partie du relais de la flamme démarre depuis le château de Shimabara
Quoi de mieux que le célèbre château de Shimabara pour débuter le relais de la flamme olympique dans la ville de Shimabara ? Ce château aux murs blancs se distingue par sa structure bordée de murs couverts de mousse et de jardins japonais pittoresques. Classé parmi les 100 plus beaux châteaux du Japon, il a été construit en 1618 par le daimyo (titre de noblesse japonais) Matsukara Shigemasa, et restauré en 1964, année des tout premiers Jeux Olympiques d’été à Tokyo.
Aujourd’hui, ce lien continue alors que MIYAZAKI Karen porte fièrement la flamme olympique en tant que première porteuse de la flamme dans la ville de Shimabara.
https://twitter.com/i/status/1390999929464639490
Poursuivre l'héritage de son grand-père en faveur de la paix à Nagasaki
Le grand-père de KIMURA Shotaro était un survivant du bombardement nucléaire de Ngasaki. Aujourd'hui, il court pour honorer la mémoire de son grand-père et laisser sa propre marque.
Le grand-père de KIMURA, décédé l’année dernière, était l’un des survivants du bombardement atomique sur Nagasaki. Kimura espère conserver le souvenir de sa mémoire et de son combat pour la paix.
Kimura a exprimé ce message de paix a travers le sport, en pratiquant de l’athlétisme et du Kyudo, un art martial japonais issu du tir à l’arc, tirant ses origines des samuraïs de la période Yayoi (entre 500 av. J.-C. et 300 ap. J.-C.) et qui se pratique maintenant partout dans le monde.
Kimura continue de promouvoir ce sport traditionnel unique en tant que professeur de lycée et entraîneur des jeunes de la division préfectorale de Kyudo. Aujourd’hui il porte la flamme olympique pour le Kyudo en courant dans sa ville natale de Shimabara.
Un survivant de Nagasaki
MIYATA Takashi n'avait que cinq ans lorsque le bombardement nucléaire a frappé Nagasaki. Après une brillante carrière dans l'industrie électronique à Los Angeles, Miyata est de retour dans la ville natale de ses parents pour honorer les survivants et promouvoir un « monde sans armes nucléaires. »
Il y a 76 ans. Miyata était chez lui avec sa mère, à 2,4 km du centre, et leur maison a été entièrement détruite. Mais miraculeusement, sa mère et lui n’ont pas eu une égratignure. Malgré cette expérience traumatisante, Miyata a eu une carrière professionnelle pleine de succès dans une manufacture électronique à Los Angeles aux États-Unis, un emploi qu’il a gardé pendant 45 ans. Lorsqu’il a pris sa retraite, il est revenu dans la péninsule de Shimabara, la ville natale de ses parents, et s’est activement investi dans la plantation, l’aménagement paysager et même la promotion des énergies renouvelables dans sa communauté.
Aujourd’hui âgé de 81 ans, Miyata incarne la résilience des survivants. Il porte la flamme olympique en l’honneur de tous les rescapés et court au nom des personnes âgées pour promouvoir « un monde sans armes nucléaires », utilisant les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 comme un festival de la paix.
Les sites cachés de Shinkamigoto :
L’un des moments forts de la journée était l’église catholique de Kashiragashima dans la ville de Shinkamigoto, située sur l’île du même nom. Kashiragashima était inhabitée jusqu’à ce que Domingo Mori Matsujiro ne s’installe sur l’île pour fuir l’oppression des chrétiens du gouvernement et instaurer une école missionnaire pour les jeunes.
Une église de pierre, terminée en 1919, se dresse maintenant sur l’ancien site de l’école et la maison de Domingo Mori. L’église fait partie des sites chrétiens cachés de Nagasaki, inscrits au patrimoine mondial.
dites « cheese » :
Nagasaki est la vingtième des 47 préfectures visitées par le relais de la flamme olympique durant son épopée à travers le Japon. Ce matin, la flamme est passée dans les villes de Minamishimabara et Shimabara avant de faire un stop à Uzen, Ici et Shihnkamigoto cet après-midi.
Voici les meilleurs moments de la matinée de cette première journée du relais de la flamme olympique dans la préfecture de Nagasaki :
En mission pour la paix :
Alors qu'elle avait 21 ans, ISHIHARA Satomi a rencontré une survivant du bombardement atomique, qui lui a raconté ce qu'il a vécu lors de cette sinistre journée. Satomi se sentait impuissante car elle n'était pas en mesure d'aider cet homme , mais quelques années plus tard, la porteuse de la flamme de Tokyo 2020 échange régulièrement avec des survivants. Elle a décidé de donner de son temps pour rendre ces personnes heureuses.
«Je pense que le relais de la flamme à Nagasaki, où le souvenir de la bombe atomique est encore présent, peut connecter les habitants du monde entier qui appellent à la paix. »
Elle est partie de la statue pour la paix de Nagasiki, mesurant 9,7 m de haut, érigée pour se souvenir de la catastrophe du 9 août 1945. Le bras droit de la statue pointe vers le haut, pour rappeler au monde les dangers des armes nucléaires, et le bras gauche à l'horizontal symbolise la paix éternelle.
L'architecte du stade olympique court à Nagasaki :
L'architecte du Stade olympique de retour chez lui à Nagasaki. KUMA Kengo, l'architecte du Stade olympique, a une relation spéciale avec la ville de Nagasaki. Il a dessiné le musée d'art de la préfecture de Nagasaki, ainsi que l'hôtel Garden Terrace Nagasaki. C'est également le lieu de naissance de sa famille.
«J'ai introduit la notion de paix dans le Stade olympique, ainsi que la conviction que sans un environnement de paix, le futur du Japon n'existe pas.»
Mes sources : le site officiel des JO 2020.
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