j'ai commencé à avoir des contractions régulières mais non douloureuses dans la soirée du 11 juillet et le 12 aussi. Le 13, j'ai perdu un peu de sang et comme ce n'était pas le bouchon muqueux, on est allés à la mater. Mais la sage femme nous dit que c'est un "truc" (je ne me souviens plus du mot) qui arrive souvent en fin de grossesse.
Elle fait un TV: le col est encore long et à peine ouvert à un doigt.Autant dire, quasi rien du tout donc on rentre chez nous!
je commence à prendre le traitement homéopathique en me disant on verra bien!
le soir, je sens toujours les contractions mais je me dis, de toutes façons il y a encore le temps, on va donc voir le feu d'artifice !
et je commence à avoir des contractions plus douloureuses dans les reins qui me réveillent plusieurs fois dans la nuit, mais j'arrive quand même à dormir un peu
le 14 : contractions douloureuses ( toujours supportables mais pas agréables du tout) toutes les 5 minutes de 10 H à 15H30 : bain et sapsfon ne font aucun effet. je perds le bouchon muqueux et on décide de retourner à la mater ( toujours avec les valises car ce coup ci on se dit, que c'est bon travail!)
La sage femme m'examine : col ouvet à peine à 2 doigts : 24h de contractions pour ça!
Elle nous renvoie chez nous en nous disant que ce n'est pas pour tout de suite, elle nous dit plutôt samedi ou dimanche ( on est jeudi)
on rentre à la maison, et malgé le salbumol , j'ai toujours des contractions et je reprends un bain, et j'ai mal toutes les 5 minutes et là je déprime: je me dis au rythme où ça va, il va me falloir 3 jours avant d'avoir le col effacé complètement .La soirée se passe comme ça, avec des contractions qui me font super mal, olivier veut retourner à la mater, je ne veux pas car je me dis que ça ne sert à rien!!
vers 22h, ne tenant plus ( debout, ça fait super mal , assise c'est encore pire , couchée, ça peut encore aller, mais c'est moyen ), on retourne à la mater !
la sage femme m'examine: pas beaucoup de changement par rapport à l'après midi mais elle décide de me garder car elle voit bien que j'ai super mal!
elle me dit qu'on ne peut poser la péri qu'à partir de 3 cm de dilatation et je suis à peine ouvert à 2 doigts. Elle me demande de marcher,ce que je fais mais j'ai de plus en plus mal et j'arrive de moins en moins à respirer comme il faut pendant les contractions.
A 0H45, je suis enfin dilatée à 3 cm, on passe en salle de travail, je prends une douche avec l'aide de mon mari et on attend l'anesthésiste .la sage femme nous dit qu'il n'est pas commode et parfois qu'il s'en va sans faire la péri si on bouge trop!!
mon mari sort, je controle de moins en moins la douleur et encore moins la respiration et en plus j'ai les jambes qui tremblent et je ne peux rien faire pour les arrêter et l'anesthesite rentre et dit tout de suite: bah si elle bouge comme ça, ça ne va pas être facile.
il me demande de m'assoir pendant une contraction et m'appuie dessus et m'engueule parce que je bouge. Il ne m'explique pas ce qu'il veut que je fasse et continue de me dire d'arrêter de bouger. Il me tutoie même ce gros (noc) . je suis à 2 doigts de lui dire qu'il sait peut être ce que c'est qu'une contraction en théorie mais pas en pratique. je me retiens parce que je me dis qu'il serait bien capable de partir. enfin ,il m'explique ce qu'il veut et pose la péri toujours en grognant!
et là le miracle: en une minute, le produit agit et je ne ressens plus rien du tout!!!!
le gros (noc) s'en va, et mon mari revient. La sage femme rigole et me dit que ça s'est très bien passé avec moi, que ce qu'on demande à l'anesthésiste c'est d'être compétent et rien de plus
De 1H15à 3h, je suis passée de 3 cm à 5 cm et de 3h à 5h, de 5cm à la dilatation complète ( MERCI l'homéopathie!!!!
A 5h, on me remet une dose de produit pour la péri car j'ai encore mal et la sage femme me dit, c'est pour bientôt!!
A 5h25, j'ai envie de pousser et à 5h43, en 5 ou 6 poussées,Alexie est là.je l'attrape et on la met sur moi.Elle pleure un tout petit peu . Elle est toute chaude, toute belle et avec le papa on est tout émus!!
je tiens à dire que la sage femme et son élève ont vraiment été admirables, et d'une gentillesse exceptionnelle ( tout le contraire du (noc )