toutetrien59 toutetrien59
Messages : 1633 Date d'inscription : 02/03/2017 Age : 79 Localisation : Pays de Loire
| Sujet: 04 JUIN 2021 PREMIER JOUR DU RELAIS DE LA FLAMME OLYMPIQUE DE TOKYO A NIIGATA Sam 5 Juin - 0:28 | |
| 1er Jour du Relais de la Flamme Olympique de Tokyo 2020 à Niigata :
L'étape de Niigata du Relais de la Flamme Olympique de Tokyo 2020, programmée le 4 juin, s'est élancée d'Itoigawa et a traversé 6 sections.
https://olympics.com/fr/video/1er-jour-du-relais-de-la-flamme-olympique-de-tokyo-2020-a-niigata
ITOIGAWA
bienvenue à Itoigawa :
Bienvenue pour ce premier jour du relais de la flamme olympique dans la préfecture de Niigata. Nous commençons l’aventure dans la ville d’Itoigawa. Ensuite, la flamme traversera Joetsu, Kashiwazaki, Sado et Tokamachi avant de terminer sa course à Minamiuonuma.
La préfecture de Niigata est la terre des temples puisqu’elle comptait pas moins de 4 753 sanctuaires en 2018. C’est plus qu’à Hyogo (3 836) et à Fukuoka (3 322).
une comédienne donne le ton : On n’a pas tous les jours l’occasion de voir une célébrité de la télé japonaise, mais la célèbre comédienne YOKOZAWA Natsuko a pris le temps de lancer le relais de la flamme ce matin à Itoigawa. Yokozawa rend ainsi hommage à la ville où elle est née et où elle a grandi.
«Les montagnes, la mer, les rizières et la route qui n’en finit pas… Un tel paysage me rend nostalgique en plus de me réconforter quand je viens de Tokyo.»
YOKOZAWA Natsuko
un rêve devenu réalité :
Depuis qu’OBATA Ryouji a vu le relais de la flamme olympique à Tokyo 1964, il rêve d’être porteur de la flamme. Aujourd’hui, ce rêve est devenu réalité ! Obata a une autre raison de courir avec la flamme aujourd’hui : il souhaite redonner le sourire aux habitants d’Itoigawa qui ont perdu leur maison dans le grand incendie il y a 5 ans, et ainsi envoyer un message d’espoir.
«La flamme est symbole d’espoir et c’est ce sentiment d’espoir qui va couler dans toutes les veines de notre corps quand la flamme traversera Itoigawa.»
OBATA Ryouji
à la rencontre d’UEKI Yoichi : Non seulement UEKI Yoichi a un métier super cool, mais en plus, il aide à préserver la planète. Travaillant dans la sylviculture, Ueki entretient les forêts et les routes dans sa ville de Kashiwazaki. De plus, l’entreprise d’Ueki est responsable du bois utilisé dans la construction de certaines des installations olympiques que nous verrons lors des Jeux.
«Les installations des Jeux de Tokyo 2020 ont utilisé beaucoup de bois alors j’espère que l’intérêt du public pour le bois, la sylviculture et nos forêts ne fera qu’augmenter.»
UEKI Yoichi
tous ensemble avec le médaillé de 1964 :
YAMASHIRO Kazuo est une star des Jeux Paralympiques originaire de Niigata. Lors des Jeux de Tokyo 1964, il a remporté la médaille d’argent au saut en longueur et le bronze sur 100 m. Tout a commencé par une promesse qu’il avait faite aux enfants d’une garderie locale : « Je leur ai promis de décrocher une médaille, donc c’est ce que j’ai fait. »
Près de 60 ans plus tard, Yamashiro est directeur du conseil de sécurité sociale pour les personnes en situation de handicap à Sado. Il consacre son temps à encourager les personnes handicapées à pratiquer un sport.
YAMASHIRO Kazuo
la fierté d’une danseuse traditionnelle :
KUNORI Tae, 15 ans, est une danseuse passionnée d’« Ayako », une danse folklorique inventée dans la ville de Kashiwazaki il y a 500 ans.
Alors qu’elle était encore à l’école primaire, elle est tombée amoureuse de cette danse pour laquelle les filles portent des kimonos à manches longues et un foulard rouge sur la tête. En 1976, cette danse a été inscrite au patrimoine folklorique immatériel du Japon.
Kunori espère contribuer à la préservation de cet art traditionnel.
KUNORI Tae
pour une société où tout le monde se respecte :
Pendant plus de 30 ans, KOYAMA Masaki a consacré son temps à enseigner aux enfants en situation de handicap. Cette expérience auprès d’enfants en difficultés a été source d’inspiration, de courage et d’espoir pour lui. Depuis qu’il a pris sa retraite, il continue à aider les enseignants dans les écoles réservées aux élèves aux difficultés d’apprentissage.
Koyama aimerait évoluer dans une société où les enfants ne sentent pas séparés en raison de leur handicap. Il espère que tous les enfants puissent respecter la personnalité et l’individualité des autres.
le célèbre saké de la magnifique île de Sado :
L’île de Sado est connue de par le monde entier pour ses brasseries de saké, appréciées notamment de Robert De Niro. OBATA Rumiko est originaire de cette île située au large de la ville de Niigata. Brasseur de cinquième génération, il utilise des sources d’énergie renouvelables naturelles pour fabriquer son mélange unique : un saké sec, avec une subtile nuance de douceur.
La brasserie s’impose également comme un acteur principal de la communauté locale puisque vous pouvez y apprendre à brasser le saké. Tous les mois de juin, elle organise un atelier d’une journée intitulé « Cours spécial à l’entrepôt » où il est possible de discuter de l’avenir de la région et de la communauté. Avec le relais de la flamme olympique, Obata veut se connecter à sa ville et espère construire un avenir qui connecte sa ville au reste du monde.
«Malgré la situation mondiale, je ressens le potentiel inconnu de l’humanité dans la façon dont les athlètes s’entraînent. La flamme olympique est un symbole de courage et d’espoir. Au moment de participer au relais de la flamme, je porterai la flamme avec courage et espoir.»
ILE DE SADO
BRASSERIE DE SAKE
une pionnière du marathon :
Le nom d’OI Kiyoko ne vous dit peut-être rien et pourtant, elle est considérée comme une pionnière du marathon. En 1979, elle finit le marathon de Beppu en 2 h 48 min 52 s, un temps exceptionnel étant donné qu’à l’époque, il n’y avait aucune course féminine officielle et qu’elle a dû courir avec les hommes. Elle est ainsi devenue la première Japonaise à finir un marathon organisé par l’Association japonaise des fédérations d’athlétisme (JAAF). Un an avant cet exploit, en 1978, Oi avait terminé sixième du marathon de Boston.
Oi est également membre fondatrice du groupe d’art du taiko (un tambour japonais) dénommé Kodo. Elle découvre le taiko après le lycée alors qu’elle part s’installer sur l’île de Sado et rejoint la troupe Ondekoza. Depuis qu’elle a pris sa retraite sportive, elle participe à de nombreux arts traditionnels japonais et enseigne notamment la danse à des élèves d’école primaire et de collège.
Étant donné qu’il a fallu attendre Los Angeles 1984 pour voir le marathon féminin s’inscrire au programme olympique, Oi n’avait jamais rêvé d’aller aux JO avant de voir qu’il était possible de devenir porteur de la flamme.
Aujourd’hui, malgré la pluie, Oi est tout sourire au moment d’apporter la flamme olympique à Sado Kinzan, la mine d’or la plus productive du Japon qui produit près de 400 kg d’or.
MINE D'OR KINZAN
une marathonienne japonaise de légende :
Il y a un peu plus de 20 ans, WATANABE Toshiko a couru son premier marathon. Aujourd’hui, à l’âge de 71 ans, elle en a couru 1 731, un record japonais. Elle a battu ce record en 2016 en franchissant la ligne d’arrivée du marathon de Naha, son 1 200e. Elle s’est rendue aux quatre coins du Japon et même aux États-Unis pour courir le marathon d’Honolulu. C’est d’ailleurs là qu’elle a couru son tout premier marathon en 1997.
Watanabe espère continuer à courir pour atteindre 1 800 marathons.
Gabatte !
WATANABE Toshiko
Notre première journée passée dans la préfecture de Niigata était légèrement pluvieuse, le Japon devant essuyer de fortes pluies vendredi. Mais le mauvais temps n’a pas empêché les porteurs de la flamme, ni leur public, de s’amuser.
Regardez ici les meilleurs moments de cette journée.
« Je souhaite être une lueur d’espoir pour toutes les personnes atteintes d’un handicap. » En portant la Flamme Olympique, Momoka NAGAO a également transmis un fort message d’espoir
https://twitter.com/i/status/1400776936570433536
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