UN MARIN NANTAIS A LA BARRE DU BELEM POUR RAMENER LA FLAMME OLYMPIQUE

UN MOMENT HORS DU TEMPS :
un marin nantais à la barre du Belem pour ramener la flamme olympique,

Aymeric Gibet commande l’équipage du Belem
appelé à transporter la flamme olympique entre Athènes et Marseille.
Un voyage historique pour le célèbre trois-mâts et l’officier, tous deux originaires de Nantes.

Contempler la flamme olympique à 2 h du matin, dans le noir, isolé du monde,
au milieu de la mer, sur un bateau de 127 ans… Aymeric Gibet s’y voit déjà.
À 43 ans, le marin nantais s’apprête à écrire une nouvelle page de la grande saga du Belem.
C’est à lui que revient le privilège de diriger l’illustre trois-mâts dans le plus grand rôle de sa vie :
ramener la flamme des Jeux olympiques en France.

ACTEUR DE L'HISTOIRE :

Quand il est nommé commandant du Belem, en 2016,
cela fait plus de 100 ans que le voilier construit dans les chantiers Dubigeon
attend le retour d’un Nantais à sa barre.
Depuis le mythique Julien Chauvelon, en 1914.
Aymeric Gibet a alors 36 ans et un attachement déjà fort avec le protégé des Caisses d’Épargne

Lundi 1er avril, le navire-école a pris la mer en direction de la Grèce
avec ses seize membres d’équipage et ses 48 stagiaires, venus de tous horizons.

Samedi 27 avril, il repartira du port du Pirée en compagnie d’une quinzaine de jeunes en insertion,
« Baptisés éclaireurs», venus de toute la France,
et accueillis grâce aux Caisses d’Épargne, le mécène historique du navire,
pour arriver le 8 mai à Marseille.
« C’est fantastique de partager ça avec eux. »

Aymeric Gibet est aujourd’hui un des rares titulaires de l’équipage du trois-mâts barque,
dont il partage le commandement avec Mathieu Combot.
Au rythme de deux mois de travail suivis de deux mois de congé
qu’il passe du côté de Saint-Brevin où son foyer est désormais installé.

NATHALIE BOURREAU
Presse Océan Rémi Certain

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