toutetrien59 toutetrien59
Messages : 1444 Date d'inscription : 02/03/2017 Age : 79 Localisation : Pays de Loire
| Sujet: LE CASSE-TÊTE DE LA CÉRÉMONIE Dim 4 Fév - 18:38 | |
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C’est une information que RMC vous révélait dès le 27 décembre dernier. D’abord évaluée à 600 000 personnes, la jauge des spectateurs pour la cérémonie d’ouverture a été ramenée à 320 000 ce mercredi. C’est le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin qui l’a annoncé dans l'émission "Télématin". Ce sont ainsi 100 000 détenteurs de billets payants qui prendront place sur les quais bas et 220 000 sur les quais hauts. En tout cas pour le moment. Interrogé sur ces billets gratuits mais à « réserver », Tony Estanguet s’est montré très prudent. « On a dit que jusqu'au printemps 2024, jusqu'à l'ouverture de cette billetterie, ça pouvait évoluer, rappelle le patron de Paris 2024. On voulait attendre le plus tard possible pour ouvrir cette billetterie pour se donner toutes les conditions de réussite à cet évènement, et que les gens soient dans de bonnes conditions. Aujourd'hui, il y a un nouveau chiffre qui a été partagé et on verra s'il va encore évoluer ou pas »
Réduite de près de moitié par rapport aux premiers chiffres, l’affluence sur cette cérémonie pourrait donc encore baisser si la menace augmente. Là où Paris 2024 proposait un show novateur avec une cérémonie en dehors d’un stade, il pourrait finalement délivrer un spectacle, certes majestueux, mais bien loin des standards attendus. Une déception pour les organisateurs mais également les spectateurs curieux d’assister à une mise en scène unique et en plein air.
Pour le moment, la mise en place d’un plan B n’est pas d’actualité mais en utilisant ces termes pour la première fois le 20 décembre dernier, Emmanuel Macron a ouvert une boite que personne ne s’était risqué à entrebâiller jusqu’alors. Si le président a assuré que cette parade aurait bien lieu sur la Seine, et même si toutes les personnes interrogées se refusent à envisager cette hypothèse, notamment en raison de la tenue des épreuves de rugby à 7, comment ne pas penser au Stade de France comme plan de repli ?
Pour le moment, aucun des acteurs n’avance cette possibilité. Conscients de la déception que cela engendrerait, mais surtout de la mauvaise publicité aux yeux du monde que renverrait ce changement de cap. Contraints et forcés face au défi sécuritaire, il faudra peut-être s’y résoudre malgré tout. Surtout si des nations étrangères venaient à exprimer leurs inquiétudes. Mais on n’en est pas encore là…
Par Pierrick Taisne Directeur adjoint de la rédaction sport |
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