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| Sujet: CÉRÉMONIE D’OUVERTURE, UN PLAN B Jeu 28 Déc - 17:57 | |
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CÉRÉMONIE D’OUVERTURE, UN PLAN B, SI DISCRET…
C’est une expression que tous les différents acteurs ont longtemps refusé d’employer. Mais il a suffi d’une sortie d’Emmanuel Macron, chez nos confrères de C à vous, pour tout envoyer valser. « Nous avons bien sûr un plan B », a défendu le président de la République, expliquant que la cérémonie d’ouverture pourrait avoir lieu ailleurs que sur la Seine, « en cas d'attentat deux semaines avant ». Si les parties prenantes ont longtemps parlé d’ajustements, l’utilisation même des termes « Plan B » est une nouveauté qui laisse à penser qu’un cran supplémentaire a été franchi dans l’anticipation.
Pourtant, Amélie Oudéa Castéra, Ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques a longtemps martelé qu’aucun Plan B n’était prévu pour cette cérémonie. Même son de cloche chez Tony Estanguet, patron du comité d’organisation. « Non, il n’y a pas d’alternative pour la cérémonie d’ouverture, livrait-il en octobre. Cela n’a jamais été envisagé. On a pris plus d’un an pour prendre la décision de faire la cérémonie d’ouverture à cet endroit, pour garantir la sécurité. »
Pas de Stade de France
Cette sortie du président de la République semble être la dernière étape, avant l’officialisation et la divulgation d’une véritable alternative (qui ne pourra pas être le Stade de France, en raison de la tenue d’épreuves de rugby avant le début des Jeux). Rappelons d’ailleurs que le chiffre de 600000 spectateurs sur les quais a, dans un premier temps, été envisagé (fantasmé), avant de tabler sur 300 000 sur les quais hauts et 100 000 payants sur les quais bas.
En présentant son projet de cérémonie en janvier dernier, Paris 2024 avait alors frappé un grand coup faisant saliver les observateurs à l’idée de vivre ce moment unique. Revenir en arrière serait un sacré coup porté au dossier parisien. On comprend mieux pourquoi toute la prudence reste de mise. Mais même si les mots ont du mal à être prononcés, il apparait aujourd’hui clair que ce Plan B est dans les cartons.
Par Pierrick Taisne RMC sports.
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