10 et 11 JUIN 2021 JOURS DU RELAIS DE LA FLAMME OLYMPIQUE DE TOKYO A AOMORI

10 JUIN 1er Jour du Relais de la Flamme Olympique de Tokyo 2020 à Aomori

L'étape d'Aomori du Relais de la Flamme Olympique de Tokyo 2020,
programmée le 10 juin, (pas le parcours prévu, pas d'images, cause covid 19)

https://olympics.com/fr/video/1er-jour-du-relais-de-la-flamme-olympique-de-tokyo-2020-a-aomori

HIROSAKI

11 JUIN 2ème Jour du Relais de la Flamme Olympique de Tokyo 2020 à Aomori

L'étape d'Aomori du Relais de la Flamme Olympique de Tokyo 2020,
programmée le 11 juin, s'est élancée de Mutsu et a traversé 7 sections.

https://olympics.com/fr/video/2eme-jour-du-relais-de-la-flamme-olympique-de-tokyo-2020-a-aomori

MUTSU

Le relais de la Flamme Olympique est aujourd’hui à Aomori.
Il s’agit de la préfecture la plus septentrionale de l’île de Honshu,
située en face d'Hokkaidō.
Vous vous en doutez, il neige très souvent dans cette région du Japon.

https://twitter.com/i/status/1403019211300036613

bienvenue dans la préfecture d’Aomori :

La flamme olympique traverse en ce moment même la préfecture d’Aomori.
Après son arrivée dans la préfecture, hier,
la flamme reprend son chemin depuis la ville de Towada avant de partir pour Oirase,
Hashikami et Towada City (oui, encore !) afin de se rendre sur le célèbre lac Towada.
Elle finira son parcours à Hachinohe.

Aomori est connu pour ses pommes.

Le relais de la Flamme Olympique se poursuit à Aomori.
La ville possède un centre d’art incontournable
dont certaines œuvres ont été commandées par des artistes célèbres comme yokoono.

https://twitter.com/i/status/1403291037767024641

un neurochirurgien qui a survécu à un cancer porte la flamme :

Né quelques jours avant les Jeux Olympiques de Tokyo 1964,
FUJITA Seiichiro porte aujourd’hui la flamme olympique dans sa ville natale de Towada.
Et ce n’est pas la première fois qu’il s’illustre au sein de sa communauté :
Fujita est le seul neurochirurgien de la région de Mutsu-Shimokita.
Fujita, qui a survécu à un cancer, dédie sa course aux personnes qui luttent contre la maladie,
afin de leur donner espoir.

FUJITA Seiichiro

deux JO dans une vie :
Contrairement à notre premier porteur de la flamme Fujita,
SUWA Toyozo, propriétaire de chevaux de course, était lycéen au moment des Jeux de Tokyo 1964.
Il garde d’excellents souvenirs du moment où la flamme olympique a été allumée
il y a près de 57 ans.
Spectateur à l’époque, il a adopté l’esprit des Jeux Olympiques à 100 %
cette fois en devenant porteur de la flamme dans sa ville !

«Je voulais vivre cette expérience donc j’ai posé ma candidature.
J’aimerais aussi partager la joie de courir aux Jeux Olympiques
avec les personnes de la ville d’Aomori.
Je suis tellement heureux de participer aux Jeux Olympiques deux fois dans ma vie.»

SUWA Toyozo

à la rencontre de MURASHITA Koichi :

Alors que les habitants de la préfecture d’Aomori ont l’espérance de vie la plus courte du Japon,
MURASHITA Koichi a décidé de mener une étude médicale à grande échelle
– le projet de promotion de la santé Iwaki – dans l’espoir de trouver une solution.
Porteur de la flamme à travers la préfecture d’Aomori,
Murashita pense que le relais est l’occasion de médiatiser ce projet ambitieux.

MURASHITA Koichi

la ville d’art :
Au cas où vous l’auriez raté, la flamme est passée ce matin dans la ville de Towada
et notamment devant le Towadashi Gendai Bijutsukan, le centre artistique de Towada.
La ville espère en effet devenir une « ville d’art ».

Inauguré en 2008, le musée abrite plus de 20 œuvres d’art moderne permanentes
réalisées par des artistes comme Jeong Hwa Choi et Yoko Ono en exclusivité pour le musée.

Situées sur la rue Kanchogai Dori,
comptant parmi l’une des 100 plus belles rues du Japon,
les œuvres exposées à l’extérieur du musée se fondent dans le décor.
À vrai dire, la rue où se trouve le musée avait été désertée
en raison de la dépopulation du quartier,
mais le centre artistique de Towada a fait revenir les touristes,
ramenant ainsi de la vie et de la fierté à la ville.

Le long du littoral de Kofunato :

Il est l’heure d’admirer les vues époustouflantes du littoral de Kofunato,
qui longe le parc national de Sanriku Fukko de la préfecture d’Aomori à celle d’Iwate.
Cet après-midi, la flamme olympique va donc longer près de 4 km de côte,
connue pour être l’endroit parfait où regarder le premier lever le soleil dans la préfecture.
C’est SAWAYA Takeru, avec la flamme dans la main droite, qui commence.
En participant au relais, il veut montrer son amour pour sa famille et Aomori.

«Je veux courir avec le sourire sur mon visage
et porter la flamme pour montrer ma gratitude et mon amour pour la préfecture d’Aomori !
Je rêve de réaliser, un jour, le relais de la flamme avec ma famille toute entière !»

SANRIKU FUKKO

tel père, telle fille :

Le papa d’ISHIKOKA Asami a été porteur de la flamme à Tokyo 1964,
mais comme il n’a pas pu le refaire cette année pour la deuxième édition des JO organisée au Japon,
c’est au tour d’Ishikoka de porter la flamme à travers la préfecture d’Aomori.
En plus de perpétuer la tradition familiale,
elle court également dans l’espoir de promouvoir les plus beaux aspects du Japon
aux yeux du monde entier et ainsi tisser des liens forts avec d’autres pays.

des festivités enchanteresses :
L’été est là ! Et au Japon, l’été est synonyme de festivals « matsuri ».
Si la plupart des festivités seront moins grandioses que d’habitude en raison du COVID-19,
les matsuri Nebuta – ou festivals du feu – organisés à Aomori
devraient tout de même offrir un spectacle sensationnel
avec leurs gigantesques lanternes et défilés qui animent les soirées d’été.

En attendant la saison des festivals au mois d’août,
l’un des fondateurs du groupe de danse du festival Nebuta d’Aomori, GOTO Kouji, est ici aujourd’hui.
Il porte la flamme à travers Hashikami afin de mettre en valeur la beauté de cette tradition d’Aomori.

Le porteur de la flamme, GOTO Kouji, montre quelques mouvements dont il a le secret.
Il fait d’ailleurs partie d’un groupe de danse local
qui se produit régulièrement au festival Aomori Nebuta

https://twitter.com/i/status/1403381655126093832

les sourires du jour :

Il est l’heure de dire au revoir à la préfecture d’Aomori (notre 37e !) pour ce soir, à Hachinohe.
Mais avant cela, retrouvez les meilleurs moments de la journée en photos.

beauté et sérénité :

Situé à l’intérieur du parc national de Towada-Hachimantai,
le lac Towada est le plus grand lac de cratère de l’île d’Honshu.
À l’automne, le lac est connu pour ses « koyo » (feuilles rouges)
que les Japonais considèrent comme l’une des plus belles attractions du pays.
Admirez la beauté du lac Towada en ce vendredi après-midi
et vous verrez peut-être la statue Otome no Zo, fabriquée en 1953
pour célébrer les 15 ans de la désignation du lieu comme Parc national,
ou encore le sanctuaire Ogurojinja Ebisu situé au beau milieu du lac.

LAC TOWADA

SANCTUAIRE OGURO JINJA EBISU

STATUE OTOME NO ZO DU LAC TOWADA

un ancien olympien, héros de son quartier
OGASAWARA Tadashi, qui a effectué la poursuite par équipes aux Jeux de Montréal 1976,
apprécie encore aujourd’hui le soutien des habitants de Hachinohe.
Il est aujourd’hui membre actif de plusieurs groupes,
comme la Fédération de cyclisme d’Aomori, les volontaires de la police de Hachinohe,
et il est conseiller pour les jeunes du quartier de Choja.

OGASAWARA Tadashi, atelier kiogen

une championne olympique qui veut aider les jeunes :

ICHO Kaori, quadruple championne olympique de lutte,
a commencé la lutte au club de Hachinohe situé dans la ville du même nom.
Icho estime que son enfance particulière lui a permis de devenir une athlète reconnue
de par le monde entier.
À chaque fois qu’elle rentre chez elle pour entraîner la nouvelle génération de lutteurs,
Icho se sent « heureuse et nostalgique de voir l’étincelle dans leurs yeux ».

Icho rêve de créer l’environnement parfait
pour offrir aux enfants la possibilité de concourir à travers le monde.
En tant que porteuse de la flamme, elle souhaite rendre hommage aux autres habitants de Hachinohe.
Icho, qui a raté de peu la qualification pour Tokyo 2020,
pense que les Jeux Olympiques constituent un événement important
pour le développement du monde sportif qu’elle espère aussi faire progresser
pour les générations à venir.

ICHO Kaori

mes sources : twitter et le site officiel des JO 2020